Taux d'intérêt(s) – Avec ou sans « s »?
Nouveau combat. Ci-dessus : TVA. Ci-dessous : Radio-Canada.
Même nouvelle : la banque fédérale américaine augmente ses taux d'intérêt(s).
Selon vous, qui a raison?
Hawaï ou Hawaii ?
Selon vous, qui a raison?
Radio-Canada, avec son « Hawaï »?
Ou plutôt La Presse, avec son « Hawaii »?
Nous sommes bien d'accord : les gens dont les maisons ont été détruites se foutent complètement de savoir comment on doit écrire Hawaï en français. Maintenant que c'est dit, voyons voir.
Selon Antidote, [...]
« Mon nom est... » n'est plus un anglicisme
Récemment, l’Office québécois de la langue française (OQLF) a mis à jour sa fiche ayant trait à « Mon nom est… ».
Depuis des années, cette locution était considérée comme un anglicisme, traduction littérale de « My name is… ». On suggérait de la remplacer par « Je m’appelle… » ou « Je suis… » au moment de se présenter : Je m’appelle Denise Beaulieu, ou Je suis Jose Garcia.
Dans ses choix et décisions, l’OQLF semble donc accélérer son virage vers le descriptif (décrivons l’état de la langue d’usage) plutôt que le prescriptif (déterminons la norme). Après contact (relation, en parlant d’une personne), leader (chef, dirigeant, meneur), legging (collant sans pieds), grilled cheese (sandwich au fromage grillé), etc., voilà que l'expression « mon nom est… » est devenu acceptable parce que largement utilisée depuis des années.
Voici l'explication de l'organisme : [...]
« Record » ou « records »?
La Presse n’est pas la seule publication à considérer le mot record comme étant invariable dans un contexte où, pourtant, il joue le rôle d’un adjectif.
En effet, dans un tel titre, record sert à qualifier le mot qui le précède, ici inondations. Il permet de comprendre instantanément que l’eau a monté à un niveau jamais atteint jusque-là.
Une recherche rapide démontre que la plupart des médias québécois et français ont adopté la règle de l’invariabilité à cet égard. Voici un autre exemple semblable : [...]
UN ou UNE trampoline? La « bonne » réponse vient de changer
Enfant, vous avez toujours dit UNE trampoline, et à force de regarder les Olympiques à la télé, vous dites maintenant UN trampoline?
Surprise! L'OQLF vient de modifier sa position à l'égard du genre du mot trampoline :
« Au Québec, le mot trampoline est couramment employé au féminin, tant pour désigner l’engin servant à rebondir que le sport que l’on pratique sur celui-ci. On le rencontre toutefois de plus en plus souvent au masculin, ce qui correspond traditionnellement à l’usage européen. Même si [...]