Jeux vidéos - Comparons les traductions
En France, la Commission d'enrichissement de la langue française (CELF) vient de publier une liste de 19 traductions de termes anglais utilisés couramment dans l'industrie des jeux vidéos. Le tableau suivant présente la liste de ces néologismes, avec leurs équivalents québécois.
Entre parenthèses, vous remarquerez l'année où la traduction de chaque mot a été proposée par l'Office québécois de la langue française (OQLF). On peut ainsi constater que les linguistes du www.GrandDictionnaire.com ont souvent quelques années d'avance sur leurs homologues français...
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« Malaisant » : néologisme ou bon vieux terme oublié?
On rencontre de plus en plus souvent le terme « malaisant » dans les réseaux sociaux et, maintenant, dans les médias généralistes. Il décrit une attitude, une photo, un spectacle, un commentaire ou une intervention qui provoque l'embarras ou rend tout simplement mal à l'aise.
Voilà que la Banque de dépannage linguistique (BDL) vient de publier une fiche fouillée sur l'origine et l'histoire de ce terme, qu'un seul dictionnaire papier grand public répertorie actuellement.
On y apprend qu'il ne s'agit pas d'un néologisme, mais plutôt d'un adjectif qui était tombé dans l’oubli, alors qu'un Littré le mentionnait dès le 19e siècle.
Plus de détails ici : http://bit.ly/2pjxxdz.
Source de l'illustration : http://bit.ly/2pjkgBQ
30 000 Français(es) ont immigré au Québec de 2005 à 2014
C'est ce que révèle le ministère de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion du Québec dans la publication Portraits régionaux 2005-2014 - Caractéristiques des immigrants établis au Québec et dans les régions en 2016.
Plus de 15 000 d'entre eux se sont établis dans la région de Montréal, et 3500 dans la région de la Capitale-Nationale.
Entre 200 000 et 400 000 personnes auraient quitté la France pour s'établir aux États-Unis et au Canada depuis 20 ans.
Par ailleurs, l'illustration permet de constater que, depuis le début des années 2000 :
- la France continue d'être l'un des trois principaux pays d'origine des immigrants s'établissant au Québec;
- le pourcentage d'immigrants connaissant le français a augmenté considérablement, passant de 51 % à 63 %.
Source de l'illustration : Radio-Canada
Testez vos connaissances de la Saint-Valentin
1. Avez-vous choisi votre (valentin ou Valentin?) et votre (valentine ou Valentine)?
2. Comment s'écrit le nom du patron des amoureux : Saint-Valentin ou saint Valentin?
3. À part de désigner la personne à qui on souhaite une bonne Saint-Valentin, que désigne le nom valentin?
a) La carte de voeux transmise à l'occasion de cette fête?
b) Un petit poème amoureux?
Cliquez sur Lire la suite pour voir les réponses : [...]
Il fait 10 degrés « sous zéro », « en bas de zéro » ou « au dessous de zéro »?
Comme d'autres ouvrages de référence, le Multidictionnaire de la langue française considère sous zéro et en bas de zéro comme des formes fautives pour exprimer la température hivernale. L'auteure recommande d'utiliser plutôt « Il fait 10 degrés au-dessous de zéro » ou « Il fait moins 10 degrés ».
Voici que l'Office québécois de la langue française (OQLF) vient de publier une nouvelle fiche sur le sujet dans la Banque de dépannage linguistique. On y apprend que :
- « [,,,] rien ne justifie que l’on condamne sous zéro. Cette formule est attestée depuis le 18e siècle et elle est utilisée par certains lexicographes depuis le 19e siècle. [...] Une recherche effectuée notamment dans la presse confirme que le tour est largement usité dans toute la francophonie. »
- « Rien non plus ne justifie la condamnation de la locution en dessous de zéro (sans trait d’union). »
- la locution en bas de zéro, tout comme son opposé en haut de zéro, « ne semble pas usitée dans la langue générale, du moins les dictionnaires contemporains ne la décrivent pas dans ce contexte. En bas de zéro est souvent senti comme relevant d’un usage plus familier au Québec. Dans un registre soigné, il est recommandé de lui préférer les autres formules mentionnées. »
Plus de détails ici : http://bit.ly/2kh4Col.
Source de l'illustration : Centre communautaire Hochelaga.