Qui a raison? Le Devoir ou TVA Nouvelles?
Après la préposition sans, le nom qui suit peut être au singulier ou au pluriel. Dans ce cas, tout est question de sens et de logique.
Singulier
Trois situations :
a) Si le nom désigne une réalité abstraite (être sans crainte, parler sans interruption, travailler sans relâche, etc.), c'est le singulier qui s'impose.
b) Même chose si on évoque un objet, une chose que l'on ne peut calculer : sans eau, sans farine, sans coton, sans peur, sans vent...
c) Et, évidemment, si le nom évoque une réalité correspondant à un seul élément (sans date, sans lieu, sans contexte, etc.).
Pluriel
Si le nom qui suit sans ne se comprend qu'au pluriel, il va de soi qu'on le mettra au pluriel.
Par exemple : un arbre sans feuilles, un veston sans manches, un ciel sans nuages, une maison sans fenêtres, une personne sans principes, une histoire sans paroles, etc.
Singulier ou pluriel
Dans bien d'autres exemples, le nom peut être aussi bien au singulier qu'au pluriel, selon le sens que veut donner au texte la rédactrice ou le rédacteur. Par exemple : des rapports d’activité(s), des salles de conférence(s), la création d’emploi(s), des agences de voyage(s), etc.
Alors? Selon vous, qui a raison? Le Devoir ou TVA Nouvelles?
Plus de détails à l'adresse suivante : https://bit.ly/433PKvv