Oui, il existe bel et bien 12 manières d'écrire le son « s » en français : 

1) « s » comme dans « soeur »;
2) « ss » comme dans « régisseur »;
3) « c » comme dans « noirceur »;
4) « ç » comme dans « François »;
5) « sc » comme dans « science »;
6) « t » comme dans « formation »;
7) « x » comme dans « six »;
8) « z » comme dans « aztèque »;
9) « th » comme dans le nom « Smith » (prononcé à la française);
10) « sth » comme dans « asthme »;
11) « cc » comme dans « succion » (en France, dans certaines régions, on prononce « sussion » et non « sukssion »);
12) « sç » comme dans le passé simple du verbe acquiescer : « il acquiesça ».

C'est - entre autres! - ce que nous apprennent Arnaud Hoedt et Jérôme Piron, deux professeurs passionnés d'orthographe, dans la conférence TEDx La faute de l'orthographe, que vous pourrez regarder en cliquant sur le lien YouTube ci-dessous.

On y apprend également : 
a) qu'on écrit les mots « bruit », « édit » et « crédit » avec un « t » final,
pour faciliter le passage vers les verbes « bruiter », « éditer » et « créditer »,
mais que le mot « abri » s'écrit sans « t », alors que son verbe s'écrit pourtant « abriter » (avec un « t », comme les trois autres);

b) qu'on écrit « dix » avec un « x » final, alors qu'on le prononce « disss »;
qu'on écrit « dizaine » avec un « z »;
qu'on écrit « dixième » avec un « x », que l'on prononce comme si c'était un « z » (dizième).

Les deux conférenciers nous apprennent également plusieurs faits étonnants et méconnus sur l'histoire de la langue française.
On ressort de cette écoute avec une toute nouvelle perspective sur l'orthographe. 
Et on comprend pourquoi bien des gens ont envie de bousculer les normes et les règles.