E-commerce, e-learning, e-marketing... Ces termes sont fréquemment utilisés dans l'univers informatique, dans les réseaux sociaux et de plus en plus dans le discours public.
N'empêche : l'Office québécois de la langue française (OQLF) n'en recommande pas l'usage.
« Le préfixe e- est emprunté à l’anglais, langue dans laquelle il constitue une forme raccourcie de l’adjectif electronic, au sens de « électronique ». [...] Concrètement, ce préfixe est utilisé pour qualifier ce qui est relatif aux activités fondées sur l’utilisation des réseaux informatiques et des communications numériques. [...] Le préfixe e- se révèle superflu dans la mesure où plusieurs équivalents sont disponibles en français pour le remplacer. »
L'organisme suggère en effet les possibilités suivantes :
- commerce électronique;
- apprentissage virtuel, apprentissage en ligne ou cyberapprentissage;
- marketing numérique;
- etc.
« Enfin, une autre solution serait de privilégier le suffixe -el, sur le même modèle que courriel, qu’on trouve aussi, notamment, dans livrel pour livre électronique, papiel pour papier électronique et encrel pour encre électronique », conclut l'avis de recommandation de l'organisme.
Plus de détails ici : https://bit.ly/3v7VS74
P.-S. - Le mot jackpot est toujours un anglicisme intégral que l'on peut facilement remplacer par « gros lot » dans le contexte du titre de l'article de L'Express.