Les médias utilisent de plus en plus le terme végan. Il faut dire que le mouvement prend de l'ampleur partout dans le monde.
Selon ce qu'on peut lire dans cet article de L'Actualité, au Canada :
- une personne sur 20 affirme ne pas manger de viande (on dit de ces personnes qu'elles sont «végétariennes»);
- trois pour cent de la population ne consommerait aucun produit d’origine animale (viande, poissons, oeufs, fromage, miel, etc.); c'est à eux que l'on fait référence en parlant des «végans».
L'Office québécois de la langue française considère le terme végan(e) comme un anglicisme :
« L'emprunt intégral adapté végan et sa variante végane ne sont pas acceptables parce qu'ils ont été empruntés à l'anglais depuis peu de temps pour désigner un concept non récent et qu'ils ne s'intègrent pas au système linguistique du français. En effet, les termes végétalien, végétarien strict et leurs variantes végétalienne et végétarienne stricte, de même que leur synonyme végétaliste, existent depuis longtemps et sont déjà bien implantés pour désigner ce concept. De plus, les emprunts végan et végane ne s'intègrent pas au système du français. Formé à partir de la contraction de vegetarian, en anglais, le morphème vegan- n'est pas porteur de sens en français. Étymologiquement, les termes construits à partir de végétal- sont donc privilégiés en français. »