Doit-on dire « autrice » ou « auteure » en parlant d'une écrivaine, d'une romancière ou de la rédactrice d'un rapport?
L'Office québécois de la langue française vient de publier un article détaillé sur le sujet.
On y explique que le terme « autrice » existe depuis plusieurs siècles, qu'il est tombé dans l'oubli pendant des centaines d'années avant de réapparaître récemment. Depuis le début de 2019, on le rencontre dans de nombreuses publications et on l'entend beaucoup à la radio ou à la télé. Les personnes qui l'utilisent aiment le fait qu'il fasse clairement référence à une femme, et font valoir qu'il se situe dans la lignée des « actrices », « formatrices », « rédactrices » ou « traductrices ».
D'autres personnes préfèrent utiliser « auteure » parce que le terme fait partie de l’usage, qu'il s’est très bien implanté au Québec depuis les années 1970 et 1980, ou parce qu'on le retrouve un peu partout dans la francophonie.
Donc, lequel faut-il utiliser? L'OQLF refuse de privilégier un terme au détriment de l'autre : « Les deux formes (sont) tout à fait acceptables ».
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