Doit-on écrire : « Zuckerberg ne prévoit pas de démissionner » ou simplement « Zuckerberg ne prévoit pas démissionner »?
Selon Antidote, l'utilisation de prévoir + infinitif (sans le de) est une tournure particulière au Québec. Le logiciel suggère d'employer prévoir de faire quelque chose de la même façon que l'on écrit envisager de faire quelque chose.
La Banque de dépannage linguistique de l'OQLF présente un point de vue différent sur le sujet :
« Deux constructions sont en concurrence : on peut employer ou non la préposition de devant l’infinitif. L’usage varie selon les locuteurs mais, surtout, selon les régions de la francophonie. Au Québec, on tend à apposer l’infinitif directement derrière le verbe prévoir, tandis qu’en Europe, on semble privilégier la construction avec préposition. Curieusement, certains dictionnaires donnent la construction prévoir de + infinitif comme vieillie, alors que la tournure s’avère vivante. Quoi qu’il en soit, dans le cas de prévoir, il n’y a aucune raison de juger que l’une des deux constructions, avec ou sans préposition, est préférable à l’autre. »