Pas facile le métier de politicien ou de politicienne. Durant une campagne électorale, tout va très vite. Il faut avoir l’esprit vif, répondre à la moindre question et démontrer un sens aiguisé de la répartie.
Voici cinq extraits d’entrevue débusqués par le site Femme actuelle, durant lesquels des politiciennes et politiciens, plongés dans l’actuelle campagne électorale française, ont oublié des accords pourtant simples :
- « […] pour réattirer vers les métiers de l’enseignement, qui sont tellement crucials pour l’avenir de nos jeunes. »
- « […] un certain nombre de qualités qu’on peut mettre dans tous les domaines possibles et imaginaux […] »
- « Faire en sorte que l’endettement de la France qui n’a pas cessé de croisser au cours de ces dernières années […] »
- « En étant ministre de l’Emploi et du Travail, forcément, c’est un des journals que je lis beaucoup. »
- « J’avais un ami qui avait des chevals […]. » Cette dernière citation est de Marine Le Pen, la candidate du Front national.
Coïncidence, la Banque de dépannage linguistique (BDL) vient de réactualiser sa fiche rappelant que le pluriel de cheval est toujours chevaux (et non chevals) : http://bit.ly/2pZ27q5.
Pour voir la vidéo regroupant les extraits fautifs : http://fw.to/keE5sme.