Dans un article paru dans L'Actualité, l'économiste Pierre Fortin compare le pourcentage de Québécoises et de Québécois de 25 à 44 ans possédant de bonnes compétences en lecture à celui de 24 pays dans le monde. Voici les résultats placés en ordre décroissant :
Japon | 82 % |
Finlande | 76 % |
Pays-Bas | 70 % |
Suède | 67 % |
Norvège | 66 % |
Australie | 62 % |
Danemark | 61 % |
Belgique | 61 % |
Nouvelle-Zélande | 61 % |
Corée du Sud | 60 % |
Québec | 58 % |
République tchèque | 57 % |
Autriche | 55 % |
Royaume-Uni | 55 % |
Allemagne | 54 % |
Singapour | 53 % |
France | 51 % |
Irlande | 51 % |
États-Unis | 49 % |
Israël | 44 % |
Espagne | 40 % |
Italie | 35 % |
Grèce | 32 % |
Comme on peut le constater, 58 % des personnes de ce groupe d'âge vivant au Québec sont capables de comprendre et d'utiliser un texte écrit de façon « à faire face aux exigences de la société actuelle ».
On s'étonne du faible niveau (51 %) du résultat de la France.
Dans l'ensemble, la comparaison est intéressante : le Québec se situe au milieu du peloton.
N'empêche : il reste tout de même beaucoup à faire pour permettre aux 42 % des Québécoises et des Québécois qui ont une faible compétence en lecture de rejoindre les niveaux du Japon et des pays nordiques.
Voir l'article de L'Actualité pour plus de détails : http://bit.ly/2uTx8y4.